Flamme d’un petit poète amoureux

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Il était un petit poète insatiable d’amour qui n’avait de cesse de le célébrer en des contextes différents de la vie. Le petit poète a aujourd’hui 69 ans et il le rêve toujours, le consomme tel un élixir de vie qu’il vous propose en partage.

En voici quelques uns à lire gratuitement ici.

 

Flamme d’un petit poète amoureux

 

Où sont passés les violons ?

 

Aux vents soumis, dis, où sont passés les violons

Où est allée leur âme se fracasser

Ils ne gémiront plus, fous de désir, de passion

Sous mes mains habiles à caresser…

La douceur du bois vibrant viendra à me manquer

Les voix sont-elles brisées à tout jamais ?

 

La mémoire suffira-t-elle pour retrouver

Leur belle et mélodieuse orchestration ?

Muettes sont les cordes sans archers

Indigents sont les cœurs sans émotions…

Je vais de-ci delà dans le profond silence

En quête d’échos, de rémanences.

 

J’ai parcouru souvent les sentiers  dans la forêt

Tel un luthier recherche le bon bois

Le reconnaît aux chants qui naissent dans la ramée :

De la souche au faîte montent les voix.

Ses veines dilatées exultent l’allégresse

De cette joie proche de l’ivresse.

 

L’artisan fatigué refuse l’évidence

Ses doigts blessés ne peuvent plus tailler

Dans l’âme profonde du bois jusqu’à l’essence

Ces fibres serrées qu’il sut travailler.

Aux vents soumis, dis, où sont passés les violons

Ils ne réveilleront plus ma passion.

 

Pierre WATTEBLED- le 26 février 2013.

 

 

Douceur du soir.

 

Douceur du soir

Ruisselle,

Sautillante cascade

Sur la pierre moussue,

Rai de lumière

Au regard d’une loutre

Comme un cri

Exige du silence.

L’âme pleine

De vide,

Les esprits abandonnent

Cette folle rumeur

Où décline l’espoir,

Sa soif de lumière,

Avant que l’ombre s’accomplisse ;

Sous les frondaisons déjà

Elle baisse ses paupières

Immatérielles…

Je perçois les frissons de ses rivières :

J’en deviens l’océan

Qui la berce.

Douceur du soir

Nous allons dormir

Ensemble

Sous les bouleaux

Qui tremblent,

Oubliant les chutes

Et leur fracas.

 

Pierre WATTEBLED- 7 février 2013.

 

 

J’ai bu au calice d’une fleur.

 

J’ai bu au calice d’une fleur

Sa sève

Depuis chante l’amour dans mes veines

De sang bleu

Fragrance céleste pour un dieu

M’élève

Au rang des bons princes

Couronnés

Désormais soumis à la grâce

Délivrée

Je n’ai de cesse que mes lèvres

Gourmandes

Retrouvent la fleur, le calice

Consacrés.

J’ai bu au calice d’une fleur

Sa sève

Et bouillonnaient à flots ses soupirs,

De désir

Depuis j’oublie toutes mes peines

Sans regret.

Et montent aux ciels Des hauts- gratias

De bonheur.

J’ai bu au calice d’une fleur

Offerte

Ces petits cris et ces prières

Encore….

J’ai bu au calice de la fleur

Sa sève

Lèvres gorgées d’un soleil vermeil

Lumineux

J’installais doucement le bonheur

Dans ses yeux.

 

Pierre WATTEBLED- 4 mars 2013.

 

 

J’AIME TOUT DE TOI. (La Saint Valentin)

 

J’aime tout de toi

Le parfum

Sur ta peau

La beauté

De tes traits

La grâce

De tes gestes

Et ce regard

Qui damne

La vertu

De désirs esquissés

Dans l’instant…

 

Et ce regard…

Qui ouvre

Ces lieux où

L’âme perd

Ses repères

Où nos corps

S’aiment

Au-delà des frontières

Admises…

J’aime tout de toi

La douceur folle

De tes horizons

Intenses, profonds

Et ce regard

Qui damne

De désirs esquissés…

 

J’aime tout de toi

Le goût de tes baisers

Ces fruits sucrés

Rougissant ma peau…

Et ce regard

Qui damne,

La raison

De désirs esquissés,

Qui invite

Enchaîne et libère

Dés lors qu’il caresse

Qu’il décline

Amour et tendresse.

 

J’aime tout de toi.

 

Pierre WATTEBLED- 14 février 2013.

 

 

Quelques graines sauvages.

 

Je picore dans ta main

Quelques graines sauvages

Tu vois, c’est le festin

D’un  mendiant de passage.

 

Avec toi, allongés

Parmi les herbes folles

J’apprends la liberté :

Parfum dont je raffole.

 

Je picore tes seins,

Pudique mais découverte,

Quand tu cambres les reins

Un grand désir m’alerte.

 

Avec toi, allongés

Parmi les herbes folles

J’apprends ta nudité

Un mets dont je raffole.

 

Je picore dans ta main

Des idées de voyages

Comme des lendemains

Sur un petit nuage.

 

Avec toi, allongés

Emporté par le bonheur,

Dans l’espace léger

Nous confondrons les heures.

 

Avec toi, allongés,

Nos cœurs n’auront plus d’âge,

Qui auront picoré

Quelques graines sauvages.

 

Pierre WATTEBLED-  4-10-2012.

 

 

Femme d’entre toutes les femmes.

 

L’aube célèbre le jour,

S’éteignent les étoiles tour à tour,

L’astre cherche un regard

Un éclat, un sourire, au hasard

A peine l’a-t-il trouvé

Qu’il vient doucement l’inonder.

 

L’aubépine va s’ouvrir

A l’odorant sentier d’un souvenir ;

Et dansent les papillons

En folles farandoles et tourbillons

Là, au fond de tes pensées

Ta main ne cesse de les dessiner.

 

Ton cœur refait ces chemins,

Où elle te donna bien plus que sa main

Un matin d’allégresse

Un inoubliable jour de liesse

L’aube était une femme

Pour un jour qui déclarait sa flamme.

 

L’aube telle une femme-

Femme d’entre toutes les femmes-

Sublime et généreuse

Conçoit pour toi des heures heureuses.

L’astre cherche son regard

Son éclat et son sourire, au hasard.

 

Pierre WATTEBLED- le 8 mars 2013.

 

 

Si tu le veux si fort…

 

Si tu le veux si fort je peux t’ouvrir mes bras

Il  te suffit de venir à ma rencontre

Que je puisse y lire ce que tu ne dis pas

Mais tout ce que l’éclat dans tes yeux démontre.

 

Nouer, dénouer, renouer, ce qui est nous…

…Et tricoter les souvenirs des hivers blancs

S’éprendre, se prendre,  apprendre tout de nous.

Dominés, dominants, gagnent s’abandonnant.

 

Si tu le veux si fort  je nous envolerai

Où la raison condamne la rage de jouir

Jusqu’aux cieux interdits, nous ensorcellerai

Pour oublier un peu ce qui peut advenir.

 

Nouer, dénouer, renouer ce qui est nous…

…Dominés, dominants, gagnent  s’abandonnant…

 

 

Quand tu ne sauras plus tenir le silence

Mes soupirs profonds  se mêleront  à  tes cris,

Aux cris d’un bonheur prêt à la délivrance :

A ce doux flottement  chaque fois inédit.

 

Nouer, dénouer, renouer ce qui est nous…

…Dominés, dominants, gagnent s’abandonnant…

 

Si le temps nous dévore dans l’ultime étreinte

Je resterai pour nous  soumis à l’alchimie

Sur ce lit de luxure que les caressent éreintent :

A ces petites morts qui renaissent à l’envi.

 

Nouer, dénouer, renouer ce qui est nous…

…Dominés, dominants gagnent s’abandonnant.

 

Pierre WATTEBLED- 28 décembre 2012.

 

 

VOIR VENIR ENSEMBLE.

 

Atteindre lentement l’ultime dénouement

Quand tes pupilles s’ouvrent dans l’éclat du désir.

Recueillir tes reins, t’étreindre doucement

Voir venir ensemble l’amour et le plaisir.

 

Retenir tes soupirs, en faire des mots,

Perles enjolivant le lobe de tes oreilles ;

Les mordiller tendrement les yeux mi-clos

Et retrouver encor tes lèvres vermeilles.

 

M’étourdir avec toi en de petites morts

La chair vouée à de grands feux d’artifices

Pupilles dilatées partageant le décor

Où nos corps enlacés forment l’édifice.

 

Monter au septième ciel, au faîte de l’envie

Goûter l’incandescence de l’indéfinissable,

Fusionner une empreinte pour toute la vie

En ces instants secrets plutôt insaisissables.

 

L’âme s’éveillant à l’heure des sabliers

Nous convaincra de nouvelles aventures

D’autres lieux, d’autres nuits à expier

Alors nous revivrons d’anciennes brûlures.

 

Assis au coin d’un feu, prés du ronron d’un chat,

Le vent fait des discours qui emballent les flammes

Le temps est à la mort, et l’hiver n’en fait cas.

Dieu, merci, tu es là,  ton sourire me calme.

 

Pierre WATTEBLED-19.10.2012

 

 

LA LUNE DESSINE.

 

La lune dessine

En quelques traits

Brefs, au fusain,

Des squelettes dressés

Sur des rives de brume.

Au deuil  enluminé

De ses pensées nocturnes.

 

Passent des chauves-souris

Transperçant des buissons

Que la lune éblouit

De sa pâle clarté ;

C’est l’aube d’une nuit

Rigoureuse,

Eternelle ;

Dérangeant

L’espérance immortelle ?

 

Dans l’espace immobile

La lune vacille

Dans un flot d’étoiles

Au miroir de mes yeux :

Elle sait, mon âme

Elevée par l’éther ;

Elle voudrait en rejoindre

Les délires délétères.

 

C’est une lune d’hiver

Qui fouille les suaires

Des squelettes dressés

Sur des rives de brume.

Au seuil enluminé

De mes pensées nocturnes,

Ils élèvent leurs branches ;

Membres pathétiques

Tétraplégiques.

 

Que la nuit est claire

Au clair de la lune ;

Sa lumière découvre

Les rives de brume.

Des squelettes dressés

Frissonnent

Encore un peu de vie.

Alors, en mon corps

Surgit à l’envi

Un fol espoir

Que ma main saisit.

 

Pierre WATTEBLED- 01-02-2013.

 

 

Brune soyeuse.

 

Brune soyeuse, au lac, s’étend

Ses voiles dévoilent mains tenant

Un halot de bonheur surprenant.

 

Pierre WATTEBLED- 3 novembre 2012

 

 

JE SUCCOMBE A TON FEU.

 

J’aime ces silences qui m’offrent tes lèvres,

Lorsque tu sens monter l’ivresse du bonheur

Mais j’aime aussi tes cris jusqu’au bout de la nuit

Quand je deviens ce lion qui révèle ta vie.

 

J’aime entendre vibrer le bois de ton âme

Lorsqu’il  répand la sève de ses sensations

J’éprouve du plaisir dés lors qu’il s’enflamme

Le roi devient l’esclave de sa domination.

 

Je ne puis fermer les yeux

Je succombe à ton feu

Je veux poursuivre ces jeux,

Recréer l’amour, à deux.

En mourir et renaître

De l’infini renaître

Toujours plus te connaître.

 

J’aime te retrouver où la raison se perd

Lorsque nous perdons pied dans l’irréalité ;

Il faut lâcher prise et rejeter les fers

Qui entravent l’esprit dans sa félicité.

 

J’aime planer sur l’onde de tes délices,

Corps et âmes noués au plaisir absolu

Occultant les misères et les sacrifices

L’incontournable voyage vers l’inconnu.

 

Pierre WATTEBLED-  le 26 juin 2012

 

Je te remercie, toi qui as pris le temps de parcourir ces modestes créations. Si, par ailleurs, tu en as éprouvé un réel plaisir, tu reviendras me lire dans quelques temps lors d’une autre publication.

Mes lecteurs sont d’office des amis.

Cordialement.

 Pierre WATTEBLED.

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