Sans me quitter des yeux.
Sans me quitter des yeux où elle jette le trouble
Avec élégance elle ôte sa chemise
En silence un léger froissement caresse
Cette douceur nue dans la fragrance exquise.
Elle dénoue ses cheveux sourit et se cambre
Son corps de déesse, m’affole, m’émerveille
Immobile elle se tend, tout en elle supplie
L’instinct et le désir, en soi, se réveillent.
Le temps s’est arrêté au-delà des rideaux
Un rayon fulgurant s’est posé sur son sein
Subrepticement, je viens le recueillir
Je devine l’ardeur qui envahit ses reins.
L’espace peu à peu a su nous réunir
En ce ruissellement à nos lèvres sucrées
En une étreinte folle qui nous voit défaillir,
Plusieurs fois en mourir puis en ressusciter.
Pierre WATTEBLED- le 8 octobre 2015.
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