Le petit poète amoureux n° 2

Le petit poète amoureux n° 2

 

Où commence l’amour.

 

Sur le rivage

Vagues en mille caresses

Sur ton visage

 

Sur ton visage

Quelques taches de rousseur

Superbe plage

 

Superbe plage

Pour mes lèvres s’y poser

En un naufrage.

 

En un naufrage,

En ce grand bleu de tes yeux

Et leur sillage.

 

Et leur sillage

Dans le plus grand des océans,

Puis davantage.

 

Puis davantage

Dans les desseins de tes bras

Et l’apanage.

 

Et l’apanage

Dont tu me gratifieras

Sans être en cage.

 

Sans être en cage

Anges de la liberté

Sur leur nuage.

 

Sur leur nuage

Eblouissants sourires

Font voyage.

 

Nul n’est harassé

Qui oublie les ravages :

En un rêve, envolés.

 

On revient toujours

Vagues en mille caresses

Où commence l’amour.

 

Superbe plage

Pour mes lèvres s’y poser

En un naufrage.

Pierre WATTEBLED-le 3 mars 2016.

 

 

 

La sève au cœur.

 

Ho ! Mon âme

Entends-tu sourdre la sève au cœur

De mon être ?

Nous allons fleurir des jours heureux

Bientôt, demain,

Ho ! Mon âme

De longs frémissements me transpercent

Et exultent

En toutes fibres de mon corps

L’ardent désir.

Ho ! Mon âme

Je sais que tu la veux l’âme sœur

Bientôt, demain

Me viendra –t-elle

Sous la ramure du cerisier rose

Au rendez-vous ?

Ho ! Mon âme

Entends-tu gazouiller dans les nids

Les sérénades ?

Tout se transforme dans l’univers

Les jours s’étirent.

Ho ! Mon âme

Derrière le chalet, la rivière

Enfle son flot

D’une allégresse inaccoutumée…

D’enchantements.

Ho ! Mon âme

Entends-tu sourdre la sève au cœur

De mon être

Comprends ! Rien ne pourra l’arrêter…

En ce printemps !

 

Pierre WATTEBLED- le 19 mars 2016.

 

J’attendrai d’heureux préludes.

 

Mes rêveries pâlissantes

Se fondent à l’entre deux saisons

Les couleurs sont hésitantes

Tel que le chant de l’oisillon.

 

Plumes où le givre étincelle

Cristaux qu’il disperse, gazouillant.

Un semblant de ritournelle

A cloche-pied sur le printemps.

 

Mon cœur attend ces jours nouveaux

Guettant dans l’incertitude

Les vols migrateurs, tout là-haut :

Signes marquant l’amplitude.

 

L’amplitude et ses grands ressorts

Précédant la plénitude,

L’automne de feuilles et de bois mort ;

J’attendrai d’heureux préludes.

 

Bien sagement sur ma branche

J’interpellerai les bourgeons

J’ai plus d’un tour dans ma manche

Je capterai leur attention.

 

Parfois, il suffit d’un regard

Pour que toute vie explose

Elle ne fleurit jamais par hasard,

Souvent d’un baiser qu’on ose.

 

Pierre WATTEBLED- le 7 mars 2016.

 

 

 

 

 

Je suis encore la midinette

Le cœur ouvert

Toujours prête pour les conquêtes

Romantiques

Répondant aux francs sourires

Sympathiques ;

Le hasard est pathétique

Qui enflamme

De désirs le corps qui attend…

Ha ! Qu’elle disait

L’amour rappelle nos vingt ans

Heures folles

Paupières closes, renversée

J’aimais aimer

Comme une fleur de printemps,

Virginale,

Recommencer ce miracle

Sous des baisers…

Ouvrir mes pétales attisés…

Ha ! Que je disais

Je te vois toujours si belle

Ha ! Qu’elle disait

Tu m’en fais un de ces vieux beaux

Elle ajoutait

Avec tes cheveux poivre et sel

Ton air pervers

Sous ta casquette de travers

Ce pas souple

Invitant les filles à danser

Et ton âge

Très difficile à deviner

Ha ! Que je disais

Je te vois toujours si belle…

Main dans la main

Aujourd’hui, il faut que nous dansions

Toutes saisons

Sur les quatre temps du hasard.

Ha ! Qu’elle disait…

Avec des lèvres gourmandes

Ha ! Que je disais…

Et tes jolis yeux en amande

Pour me prendre.

Pierre WATTEBLED- le 6 décembre 2015.

 

Fais-moi un lit douillet.

Fais-moi un nid douillet

Où replier mes ailes

La tête sur l’oreiller

Des rêves en ribambelle…

Fais-moi un nid douillet

Où l’on pourrait s’endormir

En rapprochant nos lèvres

Partir sans se voir mourir…

Fais-moi un nid douillet

Où replier mes ailes

Sur les tiennes, en secret,

Pour des heures charnelles.

Fais-moi un nid douillet

Où confondre nos désirs

Où toujours l’espoir renaît :

Tant qu’on les peut accomplir.

Fais-moi un nid douillet

Partons sans vraiment mourir

Fermons juste les volets

Puis laissons-nous défaillir.

Fais-moi un nid d’amour

Où agiter nos ailes

Dans l’oubli du temps qui court…

Nos langues pêle-mêle.

Fais-moi un lit douillet

Où replier mes ailes

Nos têtes sur l’oreiller

Aux rives essentielles.

Pierre WATTEBLED- le 21 décembre 2015.

 

Enfin dégrafé,

Tourneboule ce corps sage,

Et ses fruits d’amour.

 

Pierre WATTEBLED- le 3 février 2016.

 

Elle vit tel un oiseau…

Elle vit tel un oiseau qui a quitté sa cage

Nul ne peut la juger d’avoir voulu aimer

D’avoir imaginé l’amour sur la plage ;

Et, par les cris des mouettes, de l’avoir épousé.

Au creux d’un coquillage, l’entends-tu gémir

Comme le vent s’enroulant à son corps libéré

Et jouir encore pour ne jamais mourir ;

Bercée par les vagues, l’esprit énamouré.

Elle goûte à ce plaisir étrange d’infini…

Ses larmes émues en l’aube flamboyante

Perlent dans l’espace, où l’écho de ses cris

En appelle à d’autres caresses prégnantes.

Elle vibre tel un oiseau dans son rêve d’azur,

Tout ce qui le conduit anime ses ailes :

Elle glisse hors du temps qu’elle oublie à coup sûr

Morsures et blessures ne saignent plus en elle.

Elle vit tel un oiseau qui a quitté sa cage

Nul ne peut la juger d’avoir voulu aimer

D’avoir imaginé l’amour sur la plage ;

Et, par les cris des mouettes, de l’avoir épousé.

Elle danse dans l’écume des nuages, au ciel,

En brûlant ses dessous au feu de ses prunelles :

Quand l’astre se pose comme un rayon de miel

Sur la fleur libérée de toutes ses dentelles.

Pierre WATTEBLED- le 14 décembre 2015.

 

Dire à une femme qu’elle est belle.

 

Dire à une femme qu’elle est belle

C’est la faire devenir plus belle

Lui dire avec émotion  encore,

C’est la voir soudainement éclore.

 

En l’approchant recevoir son parfum

Parader avant de saisir ses mains

Et voir, dans ses yeux, le désir luire

D’un éclat qu’il ne faut pas détruire.

 

C’est la faire devenir plus belle

Dans le plus grand des émerveillements

Et la plénitude essentielle.

 

Lui dire avec émotion, encore

Merci pour ce bonheur qu’elle m’accorde

Au long de mes nuits, jusqu’à l’aurore.

 

Dire à une femme qu’elle est belle

C’est la faire continûment éclore

C’est la faire devenir plus belle.

 

Pierre WATTEBLED- le 14 février 2016.

 

C’est pour toi, c’est pour nous.

 

Si je me lève c’est pour toi

Qui a donné sens à ma vie

Je puise au plus profond de moi

Comment contrer l’épuisement.

 

Si je me couche auprès de toi

C’est parce que tu es toute ma vie

Je puise au plus profond de moi

L’amour qui bercera ta nuit.

 

Tu le sais bien tout s’épuise

La sève sous l’écorce tarit

Nul élixir qui me grise

Seul un rêve croque tes fruits.

 

Je le sais bien, tu ne veux rien

Juste ma présence, mais bon !

Et sentir ma main dans ta main

Rire des matins moribonds.

 

Puis nous irons nous promener

En ce bonheur, à faire semblant,

De marcher bien droit, sans trembler

Plutôt heureux pour des morts vivants.

 

Puis nous irons gagner du temps

Sur la rive des iris d’eau

En ce bonheur, à faire semblant,

De guetter l’heure du repos.

 

Nous nous arrêterons, là-bas

Au bord d’un lac à contempler

Le lourd soleil qui rougeoie

L’ultime baiser, étonné.

 

Nous nous arrêterons, ici

Juste le temps de retrouver

Notre ancienne frénésie,

Lovée en sourires muets.

 

Si je me lève c’est pour toi

Qui a donné sens à ma vie

Je puise au plus profond de moi

Comment contrer l’épuisement.

 

Si je me couche auprès de toi

C’est parce que tu es toute ma vie

Je puise au plus profond de moi

L’amour qui bercera ta nuit.

 

Pierre WATTEBLED- le 29 janvier 2016.

 

Avec la force du désir.

A tant vouloir,

Avec la force du désir,

Tant le vouloir :

Affamé de joie, de plaisir ;

Vouloir

Et croire

Vouloir vraiment…

En espérant

Qu’on entende sa prière ;

Si fort, l’espoir :

Souffle qui ranime le feu ;

L’espoir

D’aimer,

Brûler vraiment…

A supplier

Qu’on lui laisse les cendres ;

Délices :

Qu’une flamme vienne la fendre

La prendre,

Répandre

L’amour, longtemps…

L’amour longtemps,

L’allégresse de jouir,

S’évanouir…

Ouvrir les yeux, ressurgir

Et avoir peur

D’aimer sans faim.

A tant vouloir

Avec la force du désir

Tant le vouloir

Affamé de joie, de plaisir

Vouloir

Et croire

Vouloir vraiment…

Pierre WATTEBLED- le 6 janvier 2016.

 

C’est pour toi, c’est pour nous.

 

Si je me lève c’est pour toi

Qui a donné sens à ma vie

Je puise au plus profond de moi

Comment contrer l’épuisement.

 

Si je me couche auprès de toi

C’est parce que tu es toute ma vie

Je puise au plus profond de moi

L’amour qui bercera ta nuit.

 

Tu le sais bien tout s’épuise

La sève sous l’écorce tarit

Nul élixir qui me grise

Seul un rêve croque tes fruits.

 

Je le sais bien, tu ne veux rien

Juste ma présence, mais bon !

Et sentir ma main dans ta main

Rire des matins moribonds.

 

Puis nous irons nous promener

En ce bonheur, à faire semblant,

De marcher bien droit, sans trembler

Plutôt heureux pour des morts vivants.

 

Puis nous irons gagner du temps

Sur la rive des iris d’eau

En ce bonheur, à faire semblant,

De guetter l’heure du repos.

 

Nous nous arrêterons, là-bas

Au bord d’un lac à contempler

Le lourd soleil qui rougeoie

L’ultime baiser, étonné.

 

Nous nous arrêterons, ici

Juste le temps de retrouver

Notre ancienne frénésie,

Lovée en sourires muets.

 

Si je me lève c’est pour toi

Qui a donné sens à ma vie

Je puise au plus profond de moi

Comment contrer l’épuisement.

 

Si je me couche auprès de toi

C’est parce que tu es toute ma vie

Je puise au plus profond de moi

L’amour qui bercera ta nuit.

 

Pierre WATTEBLED- le 29 janvier 2016.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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