Chers….

La rentrée, déjà… Comme chaque année, j’attends que les touristes dégagent pour marcher tranquillement sur la plage. Pour le seul privilège de hurler la chanson d’Aznavour: il me semble que la misère serait moins pénible au soleil, tintintin, ouais, j’aime bien mixer Charles et Renaud.

Je m’étais régalée à l’idée de compter, la deuxième quinzaine d’août, le nombre de nanas allongées sur le sable, brandissant à bout de bras leur exemplaire de CHER CONNARD. ça avait plus de gueule que le faible précédent: lafemmeparfaiteestuneconnasse, non? Bon, ok, je reconnais m’être plantée une fois encore, à moins que l’édition numérique n’ait cartonné. Toutes et tous sont concentrés sur leur portable. je ne sais pas comment ils font d’ailleurs, avec la réverbération, la surchauffe, le sable et tout, mais bon…

Donc, je n’en ai vue aucune, de lectrice ; faible déception. Passons. Non, je ne vais pas imposer une critique dithyrambique ou assassine du bouquin. Lisez ce que vous voulez, en diagonale ou à voix haute… Tiens, tiens, c’est une idée. J’essaie pour voir. Damned…..

Donc, je revenais d’une baignade tonique, je chantais maintenant la chanson éculée de jenesaisplusquid’ailleurs, vous savez la nana qui jouait dans Pause Café à la télé…ah, non, vous êtes trop jeunes…Sorry; bref, elle chantait j’ai fait l’amour avec la mer. C’est une chanson qui m’a toujours fait rigoler. Alors, dès que je pénètre l’eau plate de Palavas, après mon hymne à base d’auto-encouragement: one two three viva l’algérie, je plonge, enfin, façon de parler car je sais garder la tête haute, même dans l’eau; après quelques brasses, j’opte pour la planche et là, j’entonne: j’ai fait l’amour avec la mer… c’est un luxe que je me paie, comme ça. J’suis pas bégueule. Au sortir de l’eau, j’ai la sensation de léviter, les jambes légères bronzées et scintillantes me mènent à ma serviette où m’attend mon bouquin; et une clope. La clope après le bain de mer, le x au cœur du lue, qui sans ça n’a aucun sens, vous en conviendrez. Mais si, vous savez, ce petit frémissement dû au fruit défendu qu’on s’accorde tout de même, comme la glace quand on est au régime. Ah, le gros sujet de conversation, cette année: le jeûne intermittent, y’en a des qui ont les intervalles courts…

Donc, ils sont venus, ils sont partis et là, qu’arrive-t-il? Les orages! ben merdalors, y’a pas d’justice ou quoi ou qu’est-ce que ça veut dire?

Plus qu’à attendre l’été indien, ce cher connard de Joe Dassin….

ça me ramène à mon propos, comme dirait Jauni, on a toutes un cher connard dans nos vies. Des connards, y’a pléthore, mais un Cher connard, c’est déjà plus rare. Bien qu’ici, pour ce cas particuliers, il s’agisse d’un indice épistolaire, comme un émoticône clin d’œil, if you see what I mean (de crayon)

So long,

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