Photo: © Baba Yaka 2012
À la mémoir’ de nos somas…
Nos somas tiqu’, nous en somm’ à
Transcender nos premiers traumas
Nos synaptiqu’ et Saint-Thomas.
Somas sonnés, plus de neurones
Le temps que germent nos axones
Somas saumâtres, plus d’axiomes
En somme, assomés et aphones.
Somas de glas, tristes et torves
Magma d’éclats en formes d’ove
Amas de plasma, l’on se love
Contre un schéma qui mène à l’ov’.
So Maestro ta cithare a
Bu l’astre avec maestria
Dans le désordre des claustras
Cloîtrant mon être à cran; -fouchtra !
À la mémoir’ de mes Zulma
J’tissais des lign’ nées d’mes somas
Des pages blanch’, du cinéma
Tout se gomma comme un coma.
J’avais le seum, j’étais morbide
J’avais les sommités liquides
J’ai fui au fond d’mes thébaïdes
… La nuit j’ai le soma solide…
Le soma lys, le soma triste
Le soma saoul, le soma spleen
Le soma sel, un somme acide
Soleil amer, sommeil aride…
So Maestro, ma caldeira
C’est le Sôma sous les tephras
Téma le thèm’, zieut’ mes zeufras
J’ai le trauma dans un STROMA !
.
À la mémoire de nos somas…
Ainsi jadis l’on me somma
De passer outre mes traumas
Comm’ passerait une louma.
Somas des ifs, collé à l’aune
D’une mémoire en cil icône
Somas sommés d’induir’ l’arôme
Qui planera comme un fantôme.
Somas cactus ou d’Angélus
J’ai mes humeurs et mes humus
Mes sourir’ et mes humérus
En guise de joyeux laïus.
So Maestro t’en conviendras
Ici ou même à Sumatra
Sous mes draps jamais rien n’m’aid’ra
À résorber la diaspora !
À la mémoire de mes frimas
De mes orteils à mes somas
Mes oreill’ et autres ramas
Mes pros’ ont tous le mêm’ climat.
Dans ma tête un vrai maelström
J’ai la dégaine d’un condom
En quête d’un dernier Motown
Vrillant au tout premier slalom.
J’ai le soma dans le sema
Honorant l’aube d’un homa
Jadis au totem on sema
Les graines de nouveaux schémas.
So Maestro ma caldeira
C’est le Sôma sous les tephras
Téma le thèm’, zieut’ mes zeugmas
J’ai le trauma dans un STROMA !
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amazing! j’adore!
Thanks for coming, Sophie!
Formes elliptiques et jeux de mots, sans maux de tête, réjouissent le lecteur. On en perçoit la sonorité et le rythme. Bravo pour l’exercice créatif. Amicalement.
Pierre.
J’ajoute qu’une deuxième lecture laisse apparaître une souffrance camouflée. Est-ce que je me trompe ?
Thanks again !
http://tof-enfantdenovembre.over-blog.com/article-33959614.html