Sur l’instant sublimé, les entrains d’un sourire
Qui répand dans l’éther d’enivrantes fraîcheurs ;
L’essence d’allégresse y diffuse ses sœurs,
L’euphorie et la joie à la note de myrrhe.
Dès l’envol de l’effluve, en ce nouvel empire,
Où la rosée éclate en torrents de bonheurs,
Trône Félicité dont les folles ardeurs
M’élèvent dans un monde où ta main devient lyre.
Les mots sucent des sens les voluptés sans fard :
Là-bas, toute saveur s’exhale d’un regard
Et tout regard s’écoute aux lèvres d’une phrase.
Tes réponses toujours hissent au merveilleux ;
Sur chacun de tes vers, vagabonde l’extase,
Cette drogue si douce au parfum de tes yeux.
Slévich, in « Ombres d’Elle », Anachorètes S.A., tous droits réservés.
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Slévich! que laisser comme commentaire autre que mon sourire, élargi de stupeur face à la beauté toujours surprenante, toujours recommencée que sublime ton style…Ton style, c’est le sonnet qui résonne en mon cœur mais je dois avouer que le premier tercet tient de la magie, il me fait léviter! ;-D
Merci de nous offrir ce cadeau qui clôture une année faite de pointillés; nous allons écrire, cette prochaine année, avec beaucoup d’humilité en ce qui me concerne… je comprends bien la réticence des lecteurs après pareille lecture, que dire? ah, j’ai trouvé: merci du partage…hu hu…..
Lyre, sur chacun de tes vers, vagabonde l’extase, drogue si douce. Maître, magicien des sens touchés dans toute leur beauté. Bonne et Heureuse Année 2014 entre ciel et terre.
Sophie ! ton seul sourire me réconforte, telle une récompense touche le coeur d’un enfant dont la naïveté le persuade qu’un effort n’est jamais vain. Permets-moi de saisir une de tes jambes avant qu’elles ne s’élèvent trop : oui, nous allons écrire… nous ! humblement, certes, mais côte à côte, sur la même page, n’est-ce pas ? C’est ainsi que je le prends et pas de contestation, non ! (tu vois que je peux aussi être autoritaire – hé hé). Merci à toi.
Bonjour Marie-Louve. Bonne et heureuse année 2014 à toi également, qu’elle soit davantage aérienne que terrienne… Merci encore pour tes lectures et ces petits mots qui appellent toujours le sourire.
rhô! est-il possible que je me mette à avancer au grand clac du fouet qui s’abat juste devant moi? voici que je me cabre, apeurée. alors, avec le peu d’entregent qu’il me reste j’émets une hypothèse: que maître Slévich conserve de par lui les rênes qu’il tient si bien en mains. Peut-être pourrais suivre alors, au pas d’abord et puis peut-être au trot qui sait? ha ha ha! j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans mais je ne sais plus où ranger tout mon fourbis! Les idées m ‘électrisent mais la pièce reste sombre. J’attends que tu commence, et promis juré craché je poursuivrai..
http://www.youtube.com/watch?v=k3IbaRsvqds
Satan est un petit joueur… et vu que tu viens de t’engager par promesse, je te réserve quelque chose de pire que les mille feux de l’enfer pour recomposer ton courage 🙂 prépare – toi – smash !